Q&A sessions with sailors who are moving on from the Opti circuit after a great career.

Today we go back and forth with Ryan Simms of RNSYS, Halifax.

Ryan, this year you represented Canada at Euro 2023 in Greece and then you won the Sportsmanship Award at the last OptiNats. Quite a nice way to end your Opti career. Congratulations!

RS: Thanks. It was amazing to see all my hard work pay off. It was an honor to represent Canada at the Optimist European Championships in Greece. It was also a lot of fun to compete against some of the best Opti sailors in Europe. To end my Opti career with the Sportsmanship Award meant a lot to me because I look up to the sailors who have won it before.

How old were you when you started sailing in Opti?

RS: I was 9 when I started a learn-to-sail program with my older brother Curtis at our local club, the Royal Nova Scotia Yacht Squadron (RNSYS). These lessons were a great way to be introduced to the sailing community.

How quickly did you become a competitive sailor?

RS: When I started sailing at the age of 9, I did 2-week summer programs until I was 12. But in the summer of 2020, all my other summer activities were canceled because of COVID, so I asked my mom to sign me up for more sailing, and I spent most of my summer sailing that year. By the end of the summer, I was hooked. I convinced my mom to sign me up for a fall sailing program and then I was invited to join the RNSYS Opti Race Team for the summer of 2021 when I was 13 years old.

What IODA/international events have you competed in?

RS: Since I started competitive sailing at the age of 13, I only had 2 years to qualify for an IODA event. I was lucky enough to place well at the Opti Nationals in Lunenburg in August 2022 to qualify for the Opti Euro in Greece in July 2023.

Who has had the greatest influence on your sailing career?

RS: My biggest influence would have to be my first coach, Spencer Dalzell. He taught me the importance of being a good teammate on and off the water and to stay humble. Spencer had a huge influence on me because of the way he coached and connected with his sailors, and his focus on balancing hard work with fun.

What was your favorite regatta?

RS: The Fall Qualifier in Toronto in October 2021 was my favorite regatta because it was my first big event outside of Nova Scotia. It was also a lot of fun because it was the first time I got to meet new sailors from all over Canada. I didn’t place as well as I had hoped, but I learned a lot that helped me the following year.

What’s your favorite memory from your Opti years?

RS: My favorite Opti memory was when I competed at Sail East in Saint Margarets Bay in July 2022. I wasn’t sure how I was going to do on the last day. When I got to the coach boat to talk to my coach, Ryan Anderson, he told me I was second. I was so surprised and it was the first time I had ever been on the podium in any regatta I had ever sailed in.

If you could start over in your first year in the championship, what would you do differently?

RS: If I could start over, I would focus more on the mental side of sailing. Mental tools are very helpful to learn when you are younger. In Opti, it’s a mental game when you’re on the water waiting for hours in light winds, and even in heavy winds it’s hard to stay ready to race, especially when the conditions can be scary for some.

How important is physical training off the water to be successful?

RS: Off-water physical training is very important for Opti and sailing in general. I learned the importance of physical training from my coach Maru Ferrario. Sailing can be a very physically demanding sport and physical training will help you become a much better sailor.

How important is mental preparation for success?

RS: The mental side of sailing is just as important as the physical side because you have to be very smart on the water by making good decisions throughout the races. It is also very useful to be mentally strong because when you are racing you could be on the water all day and you will get tired and start to make bad decisions and then everything goes downhill from there.

What are your plans sailing wise, short term/long term goals/dreams?

RS: Now that I have joined ILCA, I have a lot of short and long term goals. One of my short term goals is to race as many events as possible this summer so I can get used to my new boat and learn new skills from other sailors. My main long term goal is to compete in the 2025 Canada Games in ILCA and represent my province and club.

Ryan, thank you so much for your generous time and good luck moving on! Many Opti sailors will be following your adventure!

@ryan_simms08

Après l’Opti avec RYAN SIMMS

Une série de questions-réponses avec des marins qui quittent le circuit Optimist après un parcours réussi.

Aujourd’hui, nous nous entretenons avec Ryan Simms, du RNSYS, à Halifax.

Ryan, cette année, tu as représenté le Canada au Championnat d’Europe 2023 en Grèce, puis tu as remporté le prix de l’esprit sportif lors des derniers championnats nationaux. C’est une belle façon de terminer ta carrière en Opti. Félicitations!

RS : Merci. C’est incroyable de voir que mon travail acharné a porté ses fruits. C’était un honneur de représenter le Canada au Championnat d’Europe d’Optimist en Grèce. C’était aussi très amusant de me mesurer à quelques-uns des meilleurs d’Europe. Terminer ma carrière en Opti avec le prix de l’esprit sportif a une grande signification pour moi, car j’admire ceux qui l’ont remporté avant moi.

Quel âge avais-tu lorsque tu as commencé à naviguer en Opti?

RS : J’avais 9 ans lorsque j’ai commencé un programme d’apprentissage de la voile avec mon frère aîné Curtis dans notre club local, le Royal Nova Scotia Yacht Squadron (RNSYS). Ces leçons ont été un excellent moyen d’entrer dans la communauté de la voile.

En combien de temps es-tu devenu un athlète de compétition?

RS : Lorsque j’ai commencé à faire de la voile à l’âge de 9 ans, j’ai participé à des programmes d’été de deux semaines jusqu’à l’âge de 12 ans. Mais à l’été 2020, toutes mes autres activités estivales ont été annulées à cause de la COVID, alors j’ai demandé à ma mère de m’inscrire pour faire plus de voile, et j’ai passé la plus grande partie de mon été sur l’eau cette année-là. À la fin de l’été, j’étais accro. J’ai convaincu ma mère de m’inscrire à un programme de voile à l’automne, puis j’ai été invité à rejoindre l’équipe de compétition d’Optimist du RNSYS pour l’été 2021, à l’âge de 13 ans.

À quels événements IODA ou internationaux as-tu participé?

RS : Depuis que j’ai commencé la voile de compétition à l’âge de 13 ans, je n’ai eu que deux ans pour me qualifier pour un événement IODA. J’ai eu la chance de bien me classer aux championnats nationaux à Lunenburg en août 2022, ce qui m’a permis de me qualifier pour le Championnat d’Europe en Grèce en juillet 2023.

Qui a eu la plus grande influence sur ton parcours en voile?

RS : Ma plus grande influence est mon premier entraîneur, Spencer Dalzell. Il m’a appris l’importance d’être un bon coéquipier sur l’eau et en dehors, et de rester modeste. Spencer a eu une grande influence sur moi en raison de sa façon d’entraîner et de communiquer avec ses marins, et de son souci d’équilibrer le travail et le plaisir.

Quelle a été ta régate préférée?

RS : Les qualifications d’automne à Toronto en octobre 2021 ont été ma régate préférée parce que c’était mon premier grand événement en dehors de la Nouvelle-Écosse. C’était aussi très amusant parce que c’était la première fois que je rencontrais d’autres marins de tout le Canada. Je ne me suis pas classé aussi bien que je l’espérais, mais j’ai appris beaucoup de choses qui m’ont aidé l’année suivante.

Quel est ton meilleur souvenir de tes années en Opti?

RS : Mon meilleur souvenir est ma participation à Sail East à Saint Margarets Bay en juillet 2022. Je ne savais pas comment j’allais me débrouiller le dernier jour. Quand j’ai rejoint le bateau de mon entraîneur Ryan Anderson, il m’a dit que j’étais deuxième. J’étais très surpris et c’était la première fois que je montais sur le podium, toutes régates confondues.

Si tu pouvais recommencer ta première année de championnat, que ferais-tu différemment?

RS : Si je pouvais recommencer, je me concentrerais davantage sur l’aspect mental de la voile. Les compétences mentales sont très utiles à assimiler quand on est jeune. En Opti, c’est un jeu mental quand on est sur l’eau à attendre des heures dans le petit vent, et même dans le gros vent, il est difficile de rester prêt à faire une course, surtout quand les conditions peuvent être effrayantes pour certains.

Quelle est l’importance de l’entraînement physique en dehors de l’eau pour réussir?

RS : L’entraînement physique en dehors de l’eau est très important en Opti et pour la voile en général. C’est mon entraîneure, Maru Ferrario, qui m’a appris l’importance de l’entraînement physique. La voile peut être un sport très exigeant physiquement et l’entraînement physique aidera à devenir un bien meilleur marin.

Quelle est l’importance de la préparation mentale pour réussir?

RS : L’aspect mental de la voile est tout aussi important que l’aspect physique, car il faut être très intelligent sur l’eau en prenant de bonnes décisions tout au long des courses. Il est également très utile d’être solide mentalement, car en course, on peut être sur l’eau toute la journée, se fatiguer et commencer à prendre de mauvaises décisions, puis tout se dégrade.

Quels sont tes projets en matière de voile, tes objectifs et tes rêves à court terme et à long terme?

RS : Maintenant que je suis passé à l’ILCA, j’ai beaucoup d’objectifs à court et à long terme. L’un de mes objectifs à court terme est de participer à autant d’événements que possible cet été afin de m’habituer à mon nouveau bateau et d’apprendre de nouvelles techniques auprès d’autres marins. Mon principal objectif à long terme est de participer aux Jeux du Canada de 2025 en ILCA et de représenter ma province et mon club.

Ryan, merci beaucoup d’avoir été si généreux de ton temps et bonne chance pour la suite! De nombreux marins Optimist suivront ton aventure!

@ryan_simms08